A venir: Photos & commentaires des vitraux & des fresques qui ornent l'édifice...

Intérieur de l'église

LA NEF

 LA NEF

Tous les tableaux de la nef et du transept sont à fresque, c’est à dire peints sur ciment humide. Ils retracent la vie de saint Evre, Patron de la paroisse.

Première travée._ Saint Evre enfant._ Né au sein d’une famille chrétienne, ne trouvant en ses parents que de nobles enseignants et de haute vertus, le jeune Evre s’exerce à l’apostolat en instruisant ses petits voisins, dont l’un s’apprête à mordre dans une pomme qu’il vient de dérober.

Au-dessus, les armes de Troyes, pays natal du saint.

En face, la charité de saint Evre. Héritier de la fortune paternelle, sa joie la plus douce est de secourir les pauvres et de leur ouvrir sa porte comme à des hôtes affectueusement attendus…, au grand scandale des païens.

Au dessus, les armes de Nancy, siège actuel de l’évêché et capital de Lorraine.

Deuxième travée._ Saint Evre refuse l’épiscopat._ Acclamé évêque par le clergé et le peuple de l’église de Toul, Evre proteste de son indignité et tente de s’enfuir. Un bon religieux semble ne point comprendre qu’on puisse refuser un tel honneur. Des fidèles se sont adroitement placés pour empêcher la sorti du saint.

Au dessus les armes de Toul.

En face, saint Evre console son peuple, au milieu des afflictions qu’engendre la longue guerre entre  l’Austrasie et la Neustrie.

Au-dessus, les armes de Bar-le-Duc, l’une des principales villes de l’ancien Toulois.

Troisième travée._ Saint Evre en prière._  « plus d’une fois,  il passa la nuit, couché sur la pierre froide de son église, les mains tendues vers le crucifix. » On voit, dans le fond, la « cathédra » de l’évêque et, sur le pourtour du chœur, les sièges du « presbyterium ».

Au dessus,  les armes de Verdun.

En face, saint Evre délivre des prisonniers à Chalon-sur-Saône._ N’ayant pu obtenir du juge la mise en liberté de trois détenus, le saint s’adresse à Dieu ; la prison est ébranlée, les fers des captifs se rompent et les trois prisonniers, sortant librement, viennent remercier leur bienfaiteur. Le troisième, en courant, explique aux curieux ce qui s’est passé.

Au –dessus, les armes de Chalon-sur Saône.

 LA TRIBUNE

Toute la superficie du fond de la tribune présente la vision d’Isaïe. Le prophète, en extase, voit « le Seigneur, assis majestueusement sur un trône haut et élevé, les pans de son manteau couvrant le monde » ;  Six séraphins chantent l’éternel sanctus. Une fresque, à droite, nous montre David, le roi-chantre de l’ancien testament.

Une autre, à gauche la pape saint Grégoire (540-604), à qui le saint-esprit vient de dicter les merveilleuses compositions du chant d’église.

Dans les fenêtres : à gauche, les armoiries de l’abbaye Saint-Nicolas des près, de Verdun, qui nomma à la cure de Mécrin de 1226 à la révolution.

En face, celles de l’évêché de Verdun, auquel la paroisse fut donnée, au IX° siècle par Lothaire.