Jusqu'au XVIII° siècle, chaque village de la terre de Commercy doit fournir des arbalétriers à la milice. La fête du Papegai est née dans les Flandres. Mécrin est sans aucun doute une des dernières communes de France à maintenir cette tradition... |
Les origines: Nous avons retrouvé les traces de la fête du Papegai en 1525 à Commercy. La fête était réservée aux arbalétriers. Par chartes et décrets du duc Léopold de Lorraine, celui qui abattait le papegai était exempté de la subvention (financement des dépenses militaires) pendant la durée d'un an. De même, sous le règne de Charles IV duc de Lorraine et de Bar. En 1630, celui qui touchait l'oiseau recevait une prime de 20 ou 30 Francs. Une fête semblable à la notre se déroulait à Spincourt en 1714, le papegai était alors une pie. Le tir à l'oiseau était quelquefois remplacé par un jeu plus cruel, c'était le cas à Noyers, Loupmont, Mouilly ou le coq en bois était remplacé par un coq vivant suspendu par les pattes et auquel les jeunes du village essayaient de couper la tête à l'aide d'un sabre les yeux bandés. Au siècle dernier, des fêtes analogues au papegai se déroulaient à Sampigny, Pont-sur-Meuse, Vadonville, Commercy et surement dans d'autres villages voisins. Le papegai de Mécrin est devenu un coq, sans doute était-il un perroquet au moyen âge. Avant la première guerre mondiale, le tour du village se faisait derrière les musiciens et le roi, qui portait fièrement l'arbalète sur son épaule. Le nom de Papegai proviendrait du germanique qui signifie perroquet, qui se dit également babaghâ en arabe et papegai en vieux provençal.
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